Jetons, roulette, tapis vert, perles et bas résille.. On vous raconte un goûter qui nous a mis en émoi en novembre dernier.
Il ne manque que les volutes de fumée s'échappant des cigares, les gangsters calibrés façon Al Capone et les liasses de biftons. Ca remonte un peu, mais j'avais envie de vous raconter l'expérience que la17elettre a vécue un dimanche de novembre, le 20 plus exactement. Le temps d'un après-midi, un loft du XXe arrondissement de Paris, à la déco industrielle a pris des allures de tripot clandestin. Messieurs, chapeaux, bretelles, nœuds pap', casquette Gavroche leur donnant des airs d'Apaches de la belle époque. Mesdames, colliers de perles, bandeaux, gants, bas... Telle était le thème choisi pour ce nouvel épisode des Affriolants proposé par Yves de Saint-Amour et Valia Cerise dont nous avons déjà parlé ici. La 17e Lettre avait été convié à ce savoureux goûter. Pour entrer dans ce hangar qui ne paye pas de mine de l'extérieur, il fallait montrer patte blanche. Un mot de passe vous était demandé et vous accédiez au vestiaire. Tout le monde était sur son 31. Le thème avait été respecté.
Différentes tables de jeux avec de belles croupières. L'étage avait été condamné pour le début de soirée pour éviter que la température ne monte trop rapidement. Car oui, en haut, direction de la 7e ciel, c'est là qu'avaient été installés les coins câlins sur des canapés, des fauteuils, des matelas au sol ou des lits. Alors d'emblée, faute d'endroits pour batifoler, on joue.
L'orgie s'étend
La roulette est une première pour moi et je me prends au jeu. Les gains s'enchaînent à ma grande surprise. Les jetons s'accumulent. Je mate un peu. Aussi. Il y a des couples sympas. Je repère notamment des trentenaires. La jeune femme est arrivée en bagui avant d'enfiler sa robe rouge très sexy. Son homme, chemise blanche, bretelles, noeud papillon. Ils sont là pour la première fois et comme moi restent un peu en retrait. J'ai attendu longtemps qu'ils montent dans les coins câlins. En vain. Lui a rencontré Yves de Saint-Amour au Cupidon.
En haut, lorsque le feu est passé au vert pour la luxure, j'y ai croisé un autre couple. Monsieur prend madame contre la barrière quand madame se met à me caresser l'entre jambe à travers le pantalon. Excitant. Elle se mord les lèvres. Je sais pas vous mais cette expression de visage me met dans un état... comment dire. Bref, je perds pied. Ils vont boire un verre. J'observe, l'après-midi avance, l'orgie s'étend. Tout le monde baise. En haut, en bas. Les bretelles ne retiennent plus les pantalons souvent sur les chevilles, il y a des initiations à la soumissions. C'est beau. Et j'en redemande.
Pierre Nino
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