Un petit article pour parler des "événements" organisés notamment sur un site libertin. La frontière est ténue entre le mari candau, le "maître" et le mac. Un rappel à la loi s'impose.
Désolé de vous faire débander. Contrairement à d'autres articles, celui là ne se lira pas que d'une main. Ou alors l'autre servira à consulter le code pénal. L'idée de cet article m'est venue de ma participation à un évènement dégoté sur un site spécialisé : un bukkake dans une belle maison en meulières de la banlieue est de Paris*. 70 balles étaient demandés à nous messieurs pour décharger sur une belle jeune femme, la vingtaine, peau chocolat. Un avion de chasse, très belle. Dur de résister. Sauf que me vient cette question : où se situe cette frontière entre le proxénétisme et le libertinage ? Car son amant est un habitué des organisations avec elle, on peut les trouver dans le calendrier du site internet et voir les vidéos sur son profil. Elle ne paie pas, les hommes oui. Et lui tire de l'argent des prestations sexuelles de sa belle.
Que dit donc le code pénal ? "Le proxénétisme est le fait, par quiconque, de quelque manière que ce soit d'aider la prostitution, de profiter de la prostitution d'autrui, d'en partager les produits, d'embaucher, d'entraîner ou de détourner une personne en vue de la prostitution... 7 ans de prison, 150000 euros d'amende.
Une pratique pas marginale
En gros, si le mec touche de l'argent pour que d'autres gars baisent sa nana, c'est ni plus ni moins un vrai Julot casse-croûte. Il n'est pas rare de voir le milieu libertin gangrené par ces dérives. Il suffit de surfer un peu pour trouver des affaires similaires dans les pages des faits divers.
Par exemple, en tant que mari candau je paye toujours l'hôtel ou le champagne quand un homme vient baiser ma femme sous mes yeux.
Pour être bien en règle - même si la femme est bien consentante et coquine ce qui ne change rien à la qualification - des organisateurs d'événements font payer tout le monde, couples et femmes seules, comme les hommes qui raquent un peu plus. C'est la même chose qu'en clubs. Il y a eu plusieurs enquêtes des flics, des gardes à vue... Ces organisateurs sont carrés et devenus des professionnels du milieu.
Mais dans le lot, des petits malins se font de l'argent de cette manière... Comme dans cette belle maison.
Tous ses plans sont payants
Reprenons le déroulé. J'arrive le premier. Elle est là, répond à l'interphone et m'ouvre. Sur le perron, elle est vêtue d'une robe en filet rose, ses tétons passent à travers les mailles. Elle n'a aucun sous vêtement. Son amant est là. Il se présente comme organisateur. Les autres arrivent. Nous sommes trois. A l'étage dans la chambre, elle nous suce. L'un de nous est dans son premier bukkake. Il jouit vite. Je suis le suivant, dans sa bouche. Le proprio des lieux me raccompagne, je le paie. Je comprends que tous les plans de la belle sont payants. Et ce même si sur sa fiche, il est précisé un tarif pour les couples qui ne viennent jamais pour des évènements présentés comme un gangbang pour la belle...
Toutes ces questions me sont venues par la suite même si j'en ai un peu profité...
Et le site internet du coup dans cette histoire ? Le code pénal dit que l'intermédiaire peut être poursuivi... CQFD.
Pierre Nino
*Pas de nom, pas de pseudo, pas de nom du site, l'idée n'est pas de balancer mais d'apporter un éclairage.
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