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#COCU Regarde-moi quand tu me trompes

  • Photo du rédacteur: Pierre Nino
    Pierre Nino
  • 24 févr. 2020
  • 2 min de lecture

Et si on parlait coucheries entre personnes consentantes. Tromperies avouées, constatées, cherchées, assumées. La17eLettre se penche sur cette tendance que les british appelle cuckolding et qu'en France on nomme candaulisme. Témoignages.

Un mot : candaulisme. Une définition à l’emporte-pièce : cocufiage consenti. C’est une tendance qui se développe chez les couples. Si l’infidélité est vieille comme le monde, le fait d’assumer des écarts est neuf. Pourtant c’est bien ce qui anime les candau comme les appellent les intimes. C’est une forme de libertinage sauf que dans certains cas l’époux peut être cantonné au rôle de spectateur.


C’est le cas de José*, quadra costaud de l’est de l’île de La Réunion qui « offre » sa femme à des hommes selon un rituel millimétré. Les enfants du couple ne sont jamais là même si des photos de famille sont accrochées aux murs et des jouets traînent sur le carrelage.

Quand tout le monde a joui, José et Marie s’enferment tous les deux dans la salle de bains

Ils trouvent les « invités » sur le réseau social libertin Wyylde. Un matelas posé à même le sol dans leur grand séjour est le terrain de jeu. Parfois il y a un amant. Parfois trous, quatre, cinq. Marie* , jolie créole aux traits fins, s’occupe d’eux. José filme. Quand tout le monde a joui, José et Marie s’enferment tous les deux dans la salle de bains. Est-il précoce ? Lèche-t-il son corps souillé de foutre? L’histoire ne le dit pas. Seul constat : José a une toute petite bite.


Eva*, 26 ans, s’amuse bien quand son homme de 10 ans son ainé est en vadrouille pour les besoins de son taf. Elle reçoit des mecs dans leur pavillon normand perdu au milieu des bois sur un vaste terrain. « Je suis sa salope, affirme fièrement Eva quand elle reçoit votre serviteur. Je ne suis pas une salope. La différence c’est que je choisis avec qui je baise pour mon plaisir et aussi son plaisir ». Le contrat consiste à filmer les ébats de A à Z et d’envoyer la vidéo à monsieur. « A son retour, il me punit », en salive déjà Eva. Pas de bonnet d’âne ou de coup de règle sur les doigts mais une baise bien appuyée. Sans sentiment. Il leur arrive de coquiner ensemble avec d’autres hommes ou des couples comme de simples libertins.

"J’adore voir sa jalousie dans ses yeux, ça me rend folle"

Nicolas et Mylène*, des trentenaires parisiens, sont devenus candaulistes en testant le libertinage. Ils ont débuté par un rendez-vous foireux avec un mec qu’elle a branlé pendant que Nicolas la baisait. Le gars a joui en à peine une minute sur la nuisette noire de Mylène. Puis petit à petit ils se sont pris au jeu. Mylène a trouvé un amant doué dans un gangbang. Elle a alors laissé Nicolas de côté. Elle s’est éclatée. « J’adore voir sa jalousie dans ses yeux, explique Mylène. Ca me rend folle. Ca me fait mouiller. Mais jamais je ne le tromperai sans qu'il soit présent pour me regarder et me tenir la main. Une fois, il s'est joui tout seul dessus dans son coin. C'était tellement excitant." Nicolas, lui, n'a pas le droit de voir ailleurs. "Pour le moment", précise Mylène.

Pierre Nino

*Les prénoms ont été modifiés

 
 
 

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